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Sentir les gouttes de pluie sur ma nuque

14 avril 2006

Go back home

Silence radio: telephone debranché, porte fermées.
Je rentre au pays, je me casse, je fuis. Je liquide tout et je me barre au Vietnam.

Je suis maudit, ils meurent tous: mes parents et ma soeur, Cath' et maintenant ma Anna.

PS: je m'excuse pour toutes les saloperies que j'ai dite à mes proches depuis hier soir.

A jamais.

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5 février 2006

Remeber who's the best!

Aprés une éniéme réecoute de Steet's disciple, j'en viens à ce constat: Nas is the best.

En 1994.

Au temps où un jeune rappeur est appelé à devenir le nouveau Rakim, alors roi de NYC. Nas n'a que 18 ans lorsqu'il sort "Illmatic", classique parmi les classiques, peinture urbaine emprunte de métaphores nous envoyant de visu dans les projects de QB au milieu des crack fiends, des heads du quartier et des thugs. On ne le découvrira que bien plus tard, mais Nas n'était pas de ceux-là. Ce n'était pas un criminel même s'il a essayé un temps (Nas Escobar). Ce n'était pas le dirigeant du monde rêvé, même si Lauryn Hill l'appuyait ("It Was Written"). Ce n'était pas non plus le rappeur le plus exemplaire ("Nastradamus"). Ce n'était certainement pas l'homme fort et inébranlable face à Jay-Z et aux démons de son passé ("Stillmatic"). C'était surtout un fils, de Dieu d'une part (God's Son), mais encore plus d'une mère, Ann Jones. Mais aujourd'hui, en plus d'être un gardien et le meilleur rappeur de tous les temps, Nas est avant tout un humain. Comme il nous le répète implicitement en long et en large, de façon implicite, au fil de ce "Street's Disciple" incontournable.

Humain, car Nas aime sa fille sur "Me & You (Dedicated To Destiny)", sa femme Kelis sur "Getting Married", les femmes sur "No One Else In The Room". Il avait déjà pleuré toutes les larmes de son corps après que le cancer dont brûlait sa mère eût fini de la consumer, alors Nas veut profiter de ce qui lui reste, de son père Olu Dara. En plus d'avoir déjà participé à d'autres titres comme "Life's A Bitch" et "Dance" avec sa trompette, le daron chante cette fois-ci. Parle de son fils. Du blues aussi. De son lieu d'origine avec mélancolie. De ses voyages à travers le monde. Car Olu Dara est un des plus grands artistes de jazz vivant. Il peut être fier de son fils.

Mais la rue aussi est une composante de Nas, car avant d'être un poète tout court, il est un poète de la rue, un disciple de la rue. Alors Busta Rhymes vient lui filer un coup de main sur "Suicide Bounce" qu'il a pris le risque de produire lui-même, il éduque les jeunes en leur présentant Rakim ("Unauthorized Biography Of Rakim"), il nous fait ressentir l'asphalte du QB sur "Disciple" (avec une prod exemplaire de L.E.S.), s'attarde aussi sur la souffrance et les conditions humaines ("Just A Moment" et "Live Now").

Les featurings sont peu nombreux et à part des gros noms comme Ludacris, Busta Rhymes, Doug E Fresh, Kelis et Maxwell, la surprise vient d'une rappeuse, Scarlett. Mélange entre Foxy Brown et Lil' Kim (pour la voix, je vous assure), elle n'est en fait que Nas. Décidément.

Fans de Nas ou non, cet album s'avère indispensable. Sans atteindre le sommet tel que "IIlmatic" en son temps, "Street's Disciple" poursuit la lignée que Nas avait tracée depuis "Stillmatic". Sensible sur "One Mic", guerrier sur "Made You Look"... il est finalement stable. Oui, Nas est un humain. Et extrêmement touchant même. Et cet album est une belle preuve d'humanité.

30 janvier 2006

Dark Side playlist

Je vais copier ma moitié et mettre les titres qui tournent sur le moment:

- "generation sans reperes" de Tandem, un album incontournable.
- "Befa Surprend Ses Frères" de Fabe , classique de chez classique, le rap game souffre de l'absence d'un de ses plus grand maitre.
- "phenomene" de freedom for king kong, le ragga core français aussi à le droit de briller
- "Touche pas à ma soeur" de Renaud
- "Laisse moi vivre" de Double Pact, laisse moi vivre ma putain de vie!

Mais en ce moment je suis de retour dans un trip rap us

- "More Gangsta Music" de Juelz Santana feat Cam'ron pour sautiller avec ses gunz en gueulant dipset dipset
- "Still Tippin" de Slim Thug, Paul Wall et Mike Jones (l'appel au Syrup : Codéïne+Cognac+sirop pour la toux)
- "Let Me Love You" de Mario (c'est bien gay, ça) merde je vais passer pour un homophobe maintenant.
- "Gotta Make It" de Trey Songz feat Twista.
- "So Much More" du gros Fat Joe.
- "Soul Survivor" de Young Jeezy .
- Nas "The World Is Yours" en '94, le morceau accompagné du clip qui m'ont marqué lors de mon premier voyage aux States. Nas venait de sortir de la rue.
- 2Pac "Baby Don't Cry (Keep Ya Head Up II)" qui me rappelle l'été 2003, les plus belles vacances de ma vie avec toute ma clique.
- Ghostface Killah "Daytona 500", ma chanson depuis '96 pour me donner la motive.
- Tragedy Khadafi "Hood Love", une chanson qui est devenue la BO des mes sejours au Viêtnam.

30 janvier 2006

What's up blog

J'ai resortie la radio blog, elle moisissai dans le fond et je l'ai depoussiérée.
Y a une petite surprise dedans (pour toi B. si tu vois ce message, peace Bros); Et une grosse pour toi N3onX (keep learning french man cuz i love you but you are an accent so ugly in english; Dis bonjour à ta famille pour moi)

Sinon rien de grave, juste le truc bien chiant de la moderation des comm' suite à quelques comm' largement hors de propos sur mon dernier message. Ca devrai etre temporaire.

houne qui sautille en baggy et doorag en ecoutant "More Gangsta Music" de Juelz Santana feat. Cam'ron.

30 janvier 2006

Playlist du moment

Millencolin -  Dr. Jackal & Mr. Hide  , ça donne envie de sauter partout et de faire un croche patte à la mémé du troisiéme dans l'escalier, pour lui sauter dessus d'en haut des escaliers.

Ayumi (Hamasaki) - Dolls , la chanson hommage au film Dolls de Kitano...

Okkervil River - For real , une complainte, une balade, un râle ...

Mos Def - the boogie man song , Mos n'est jamais aussi fort que lorsqu'il ne "rap" pas ... Boogie man boogie man boogie man ...

Madlib - steppin into tomorrow , Madlib offre un hommage au label blue note avec son shade of blue.

Blackalicious - 4000 Miles , un voyage musical "delicious".

FFF - le yahourt, je ne suis pas difficille je suis un garçon facile, j'aime le yarhourt sur la bouche des filles ... Delicieusement sexuel.

Curtis Amy - This is the blues , ça fleure bon les sixties, le bleu à l'âme ...

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27 janvier 2006

Sometimes I hate white people

Pensez-vous qu'il est comprehensible qu'une personne issue d'une minorité (africaine, latine, asiatique...) haïsse les blancs ?

J'en arrive à ce constat car de plus en plus de mouvements issus de minorités rejettent l'homme blanc dans bon nombre de domaines dont le Hip-Hop, les minorités accusant en effet les blancs de violer leur culture et de la transformer en une soupe insipide.

Est-ce légitime ou non ? Je ne pourrais m'empêcher de penser "oui".

C'est en efet bizarre, mais depuis quelques temps, le syndrome Elvis a fait son apparition : l'exemple même du fait que les blancs dérobent le patrimoine noir. Dernièrement, il y a eu le cas Eminem, ce dernier ayant été accusé de racisme suite à l'écoute d'un freestyle malheureux dans lequel notre blondinet disait qu'il ne fallait jamais sortir avec des putes nègres / car elle ne veulent que votre argent.

Les relents racistes sont également légions au sein de la scène ragga avec des figures comme Sizzla qui hait ouvertement les Blancs.

Lauryn Hill le disait : "Je préfère qu'un Noir meurt plutôt qu'un Blanc achète mon CD !" Une copine asiat' était à Harlem et voulait acheter un CD d'instru pour son copain, un de mes meilleurs potes. Le vendeur d'un bouiboui harlemite demande alors à ma copine si son copain rappait, d'où il venait, etc. Il lui demande alors sil est blanc, ce qui est le cas. Le vendeur refuse alors de lui vendre le CD, sous prétexte que son futur beneficiaire est un blanc!

Et ce n'est pas rien, des prédicateurs parcourent les rues à longueur de journées en accusant le démon blanc d'horreur. Un black d'Harlem s'est d'ailleurs fait tabasser car il était sorti avec une blanche.

C'est étrange, mais je peu trouver en tout cela quelque chose de légitime.

Le communautarisme devient legion et plus j'y pense plus je trouve que si ce n'est la solution, s'en est peut-être une; Car
"Races" est un terme qui ne fait plus écho qu'à "racisme", tout simplement. Et cette idée de légitimité donne naissance à une forme de scission et, par conséquent, au racisme.

Lors de mon dernier petit passage à NYC, mon frére m'a présenté à quelques-unes de ces connaissances, dont des membres de gangs (des gars en bleu qui parfois tirent sur des gars en verts, mais qui sont souvent bien plus interressant que certain banc de fac). À les voir et à entendre leurs réflexions, je fus bien heureux de ne pas être blanc.

Bref, ce petit voyage aux States parmi les minorités noires low class et les asiat' low class remonte et me remue bien le crâne, suite à la courte vision d'un debat polemique àla television ce soir.

Je ne sais plus trop quoi penser.

Malheureusement, même si je sais très bien que ma prise de position actuelle est limite, il m'est difficile de faire marche arrière. Car tout le monde sait très bien qui émet un avis négatif dans cette affaire de "légitimité".

Peut-être que je devrais garder ce genre de sentiments pour moi, mais ce serait encore plus me mentir. Mais moi qui ne suis ni noir ni blanc mais d'un teint jaune cramoisie, je fais face à un choix difficile, un cas de conscience personel qui tiraille le pur viet dont les parents sont blancs, le frére mulatre colobiano-africo-americain et la futur femme eurasienne.

Mes potes blancs vont surement très mal prendre mon avis (ce qui est tout à fait compréhensible), avis que j'exprime ouvertement. Mais il ne s'agit pas du fait que je les déteste parce qu'ils sont blancs, mais du fait que je déteste qu'un blanc fasse son malin dans un domaine culturel différent que le sien, d'où la fameuse question de la légitimité.

D'où également la question de races, car parmi les personnes que j'aie rencontré à l'étranger, il n'y a qu'un pas entre leur vision de la "légitimité" et du "racisme".

Je souligne le fait que je comprends leur schéma de pensée concernant leurs véhémentes envies conservatrices, mais je ne tolère en aucun cas l'amalgame "homme blanc=démon". Voir le viol du patrimoine au lieu du partage culturel est un avis comme les autres, et en tant que relativiste dans l'âme (vive Montaigne...), j'accepte l'énoncé de cet axiome comme un autre. À chacun sa vérité, même si elle mêle allégrement conneries et fondements historiques.

Je ne vais pas me justifier en vous parlant de ma vie, mais sachez simplement que deux concepts se situent autour de moi : d'une part le peu de famille que j'ai retrouvé au bled au Viêtnam, ma famille d'adoption en France et les amis de mon frére aux States. Ces membres de ma famille ont une perception différente de la vie étant donné la précarité de leur situation, leur milieu social, bref tous ces facteurs qui rentrent en jeu et définissent le statut de chaque individu.


Ce que je constate tout de même c'est que des traits de la culture noire ou encore asiatique perdent de leur impact premier en connaissant une médiatisation trop importante, touchant ainsi la masse, et que cela concerne ou la religion, ou la culture, etc. Un exemple bête : que penser des blancs répétant "Jah Rastafari" lors d'un concert de Don Carlos en levant leur bière Heineken ?... Les jamaïcains sont certainement très bavards pour leur prosélytisme, mais il s'agit ici de religion. C'est quelque chose de sacré. C'est là qu'on parle du fait que la masse est atteinte.

Pour ma famille et certaines de mes connaissances à l'étranger, la masse représente les blancs. Je ne me permets pas une telle généralité car mon environnement direct ne m'influence en aucun aspect là-dessus.

Je ne suis en aucun cas raciste envers les blancs, car le racisme n'est que de l'ignorance et j'ai la chance de connaître bon nombre de cultures, car j'ai pu les vivre.

27 janvier 2006

Amidala chambre

friendroom

La chambre d'ami ou comment retrouver des megots, entre deux vieux paquets de feuilles moisies et un new look datant de la guerre sous le lit.
Un lit dont les draps sont changé moins d'une fois par an etdont l'utilités la plus repandues est d'heberger divers toxico et alcoolo de notre entourage: en gros une backroom maison.

Mais c'est aussi la piece la plus à moi, elle respire le sexe et l'alcool autant qu'une chambre de bonne de lycéen en vacance: en bref ça sent le vieu saumon oublié depuis deux ans en bas du frigo.

Et bien c'est fini: je l'ai aerée, rangée de fon en comble, passer l'aspirateur et même trié les vynils, dvds, livres et autres.
Bien sûr ceci n'est que partie remise et deux jours suffiront à rendre à ce cloak ses jours glorieux ou je vivai sous le sceau du celibat.

25 janvier 2006

Je l'ai croisée dans la rue ...

Il était tôt et dans se melange de gaz de ville et de froid à mettre sa bite dans un thermos, mon coeur s'est réchauffé à sa vue, malheureusement elle est partie trop vite, trop loin pour que je ne puisse esperer la revoir.

Elle imposait un respect sans limite! Brunne avec une couleur au burn (non naturel) mais tout aussi jolie, et petillante d'une vitalite extreme.....

Visiblement experimenter, ayant un vecu palpable de bonnes et de mauvaise experiences, comme en atteste les traces de coupure sur le côté. Une taille elancé, un corps svelte , des formes vallorisantes mais souples pouvant perdre ou gagner en kilo sans que cela n'affecte sa beauté admirable.

Un parfum pulpeux et entrainant: un soupson de déjà vu mais sans souvenir precis, emanant de ma memoire. Toutes pensés malsaines et sexuelles ou viles rumeurs sont repousées, reduitent, aneantient devant ce troublant charisme, cette prestance miroitante!




Je vous le dit sans détour: ce matin j'ai rencontré la voiture de ma vie.

25 janvier 2006

Et bientôt ... un barbu à la tête d'une troupe de bruleurs de charrues.

J'annonce un scoop, que dis-je LE scoop de l'année en matiére de BD franco-belge:

Le prochaine album D'asterix se nommera: "Asterix à Vitryum" et mettra en scéne notre gaulois court sur patte préféré contre une revolte menée par ... un barbu à la tête d'une troupe de bruleurs de charrues.

Uderzo : le Ciel t'es définitivement tombé sur la tête!

Le nouvel album d'Astérix le Gaulois : "Le Ciel lui tombe sur la Tête".

Uderzo seul, les aventures du Gaulois allant, le tout perdit inevitablement de sa verve si particulière pour finalement devenir quelconque. À la suite du "Le Ciel lui est tombé sur la Tête", je rajouterai même grossier, voire complétement raciste.

"– Mais qui sont ces Nagmas qui vous effrayent tant ?
– Ils viennent de la planète GMANA et veulent être les seuls maîtres de l'univers !"

Pour l'histoire, elle se résume sur ma fesse gauche : un extraterrestre Tadsylwien (anagramme de Walt Disney) du nom de Toune (référence phonetique à Toon) débarque dans le village des irréductibles pour leur faire part de la menace grandissante des Nagmas (anagramme de mangas).

"Ils nous copient, mais ils sont moins avancés que nous sur les connaissances scientifique !"

"– Moi vouloir faire paix avec petits hommes de terre !
– En plus, y cause pas comme nous !

Pas besoin de vous faire un dessin afin que vous captiez la profondeur de l'oeuvre de Ud... Sachez de plus que le père Nagma débarque dans un vaisseau tout tout jaune, a une armé de robots à sa botte (les Goelderas, on va pas se demander d'où ça vient) et parle comme un attardé. Il est évident qu'il peut être amusant (dans une certaine mesure) de se moquer de la manière de parler des orientaux, mais commettre l'amalgame de mêler le tout à une opposition Manga/BD franco-belge me paraît tout à fait stérile. Rajoutez à tout cela des reférences historiques bien datées faisant allusion à l'infériorité technologiques du Japon par rapport aux States, et vous aurez l'impression que la Guerre Froide frappe aux portes de la Gaulle et que Ud la baltringue se voit dans l'obligation de remédier à tout cela.

Vous excuserez l'utilisation du terme "raciste" dans mon paragraphe plus haut, mais placer ce genre d'allusion en filigrane témoigne amplement d'une mentalité passéiste et xenophobe ; le non-dit est toujours plus lourd de sens, transformant l'humour bon enfant d'Astérix en pamphlet 1950 VS 2006.

Bref, étant non seulement fan de mangas et de japanimation, je suis également asiatique et ce n'est pas sans haine et dégoût que j'adresse ces mots à l'assemblée afin de partager ce coup de gueule.

Pour finir, Goscinny est mort et j'enterre Asterix: depuis qu'il est scenarisé par un mix Laurent Gerra-Dieudonné.

J'a pourrie l'espace des tentes alors venez pas coucher ici pour matter un bon film avant deux jours.
Fuck.

25 janvier 2006

un non crie dans la nuit

Je crie en silence là mais forcement vous pouvez pas m'entendre.

Une sorte d'antipetage de plomb aphone.

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